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L'institution
Le Bureau fédéral du Plan (BFP) est un organisme indépendant d'intérêt public. Il réalise des études et des prévisions sur des questions de politique économique, sociale, environnementale et leur intégration dans une perspective de développement durable.
Ayant obtenu en 1990 une maîtrise en économétrie à l’Université libre de Bruxelles (ULB), Igor Lebrun a ensuite travaillé pendant deux ans comme chercheur et assistant au département d’Économie appliquée de l’ULB. Après un court passage au Bureau du Plan, il rejoint le Programme des Nations unies pour le Développement. De retour en Belgique fin 1995, il retrouve un poste au Bureau fédéral du Plan, d’abord comme expert auprès de l’équipe en charge du modèle de moyen terme HERMES, puis comme attaché au sein de l’équipe responsable du Budget économique. En 2001, il est nommé conseiller au Plan au sein de la Direction générale où il suit plus particulièrement les travaux liés à la modélisation macroéconomique et aux méthodes de prévision et de projection. Il coordonne depuis 2016 les travaux au sein de la Direction générale dans le cadre du projet « chiffrage des programmes électoraux ». Depuis 2014, il représente le BFP dans les réseaux européens et de l’OCDE regroupant les institutions budgétaires indépendantes. Entre novembre 2011 et mars 2016, il a présidé le groupe de travail du Comité de politique économique de l’UE en charge de l’élaboration d’une méthode d’estimation de l’output gap. En août 2018, il succède à Michel Englert comme Responsable de la Direction générale.
Ce document s’inscrit dans le cadre des travaux préparatoires au chiffrage des priorités des partis politiques en vue de l’élection pour la Chambre des représentants de juin 2024 (DC2024).
La note de lancement fait partie des documents qui constituent la guidance en vue du chiffrage 2024 rédigée à l’attention des partis politiques, des médias et du public en général. Elle définit le périmètre du chiffrage et les instructions pour l’introduction par les partis politiques des mesures auprès du Bureau fédéral du Plan. Elle précise les modalités pratiques qui découlent de la loi. Enfin, elle décrit avec quels outils les résultats du chiffrage seront générés et sous quelle forme ceux-ci seront présentés.
La loi du 28 février 2014 modifiant la loi du 21 décembre 1994 instituant l’Institut des comptes nationaux (ICN) prévoit d’évaluer tous les trois ans les prévisions à court terme et les perspectives à moyen terme réalisées par le Bureau fédéral du Plan (BFP) pour le compte de l’ICN. Cette obligation légale est à l’origine des évaluations qui ont été présentées en 2017 et 2020. Le présent document actualise les principales statistiques qui résument les propriétés des erreurs de prévision et de projection.
La loi du 28 février 2014 modifiant la loi du 21 décembre 1994 instituant l’Institut des comptes nationaux prévoit d’évaluer tous les trois ans les prévisions à court terme et les perspectives à moyen terme. Cette obligation légale est à l’origine des évaluations présentées dans les Working Papers 12-17 et 13-17. Le présent document actualise les principales statistiques synthétisant les propriétés des erreurs de prévision et de projection.
La note de lancement du projet de chiffrage des programmes électoraux vise à rappeler les principes de la loi du 22 mai 2014, modifiée par la loi du 30 juillet 2018, et à la resituer dans son contexte historique. Cette note décrit également le processus initié par le Bureau fédéral du Plan pour rendre, en collaboration avec les personnes de contact des partis politiques, la loi opérationnelle. Les deux phases du chiffrage sont ensuite détaillées, la première ayant trait à l’estimation de l’impulsion budgétaire, la seconde à l’analyse d’impact. Enfin, les mérites et les limites de l’exercice sont discutés.
Le modèle économétrique HERMES du Bureau fédéral du Plan sera sollicité pour calculer les impacts macroéconomiques et sur le solde budgétaire et la dette publique des mesures contenues dans la liste des priorités de chaque parti politique dans le cadre du ‘chiffrage des programmes électoraux 2019’. Le présent document résume les caractéristiques du modèle, en présente la structure et les principaux mécanismes de transmission ainsi que les limites. Le fonctionnement du modèle est ensuite illustré à l’aide de quelques variantes de politique économique. Dans une seconde partie, la procédure d’élaboration du scénario de référence est décrite et les principaux résultats des perspectives économiques de juin 2018 sont présentés. Ces évolutions constituent la préfiguration du scénario de référence à l’aune duquel les effets macro-économiques des mesures prioritaires des partis politiques seront évalués.
Ce working paper présente une mise à jour de l’étude de 2007 qui évalue la précision des perspectives à moyen terme pour l’économie belge. L’évaluation inclut neuf éditions supplémentaires des perspectives qui couvrent des périodes avant, pendant et après la crise financière.
Dans le cadre de la Loi du 28 février 2014 concernant l’Institut des comptes nationaux, le Comité scientifique sur le budget économique a pris connaissance de cette étude et a émis un avis sur celle-ci.
Au sein de l’Institut des comptes nationaux, le Bureau fédéral du Plan est chargé de produire les prévisions macroéconomiques utilisées pour élaborer le budget du gouvernement fédéral. La présente étude est une mise à jour de l’analyse ex post de la qualité de ces prévisions. Par rapport à l’étude précédente consacrée à ce sujet, l’échantillon s’est enrichi de six années supplémentaires et le nombre de variables évaluées a été augmenté, notamment avec des séries à prix courants. Par ailleurs, la présente étude examine également dans quelle mesure les erreurs de prévision observées s’expliquent par des erreurs commises sur les hypothèses exogènes liées à l’environnement international.
Le Bureau fédéral du Plan réalise, dans le cadre de sa publication des Perspectives économiques pour la Belgique, une estimation de la croissance potentielle et de l’output gap depuis 2003. Ce rapport propose une analyse rétrospective des propriétés des révisions à court et à long terme de la croissance potentielle et de l’output gap. Une comparaison avec les résultats obtenus sur base des estimations de la Commission européenne est également fournie. Ce travail s’inscrit dans le cadre des obligations légales de l’ICN en matière d’évaluation de ses prévisions.
L’incertitude entourant les estimations d’output potentiel dans la zone euro s’est accrue depuis le déclenchement de la crise financière. Par ailleurs, la croissance potentielle en zone euro s’est effondrée depuis 2009. Dans le présent working paper nous examinons ces deux phénomènes pour la Belgique sur base des estimations du PIB potentiel produites par le Bureau fédéral du Plan. Nous analysons également l’évolution des trois déterminants sous-jacents à la croissance potentielle, à savoir la contribution du travail, du capital et de la productivité totale des facteurs.
Les « Perspectives économiques 2015-2020 » annoncent une reprise de la croissance de l’économie belge. Bien que relativement modeste (1,5 % en moyenne annuelle), cette croissance irait de pair avec une progression assez soutenue de l’emploi (près de 34 000 par an en moyenne). Le poids économique de l’ensemble des administrations publiques, notamment en termes d’emploi, serait en recul, ce qui contribue, avec la baisse des charges d’intérêt, à la réduction très significative du déficit public, qui s’établirait à 1,1 % du PIB à l’horizon 2020.
Ce rapport constitue une contribution à la préparation du nouveau Programme de Stabilité et du nouveau Programme National de Réforme (PNR). Il reprend les principaux résultats de la version préliminaire des « Perspectives économiques 2015-2020 » qui seront publiées en mai 2015.
Ce working paper décrit la nouvelle version de MODTRIM II, le modèle macroéconomique trimestriel du BFP pour la réalisation de prévisions à court terme. Publiées trois fois par an, ces prévisions à court terme sont appelées “budget économique”, dès lors qu’elles sont utilisées par le gouvernement fédéral pour établir son budget et pour réaliser des contrôles budgétaires. Ce working paper ne vise pas à fournir une description complète du modèle, mais se penche sur la spécification et les résultats des estimations des équations comportementales.
Le point de départ de ce rapport est l’important écart entre l’estimation de l’output gap faite par la Commission européenne et par le Bureau fédéral du Plan à l’horizon 2015. Nous défendons la thèse que les estimations de croissance potentielle par la Commission européenne pour les années 2013-2014 ne répondent pas, contrairement à celles réalisées par le Bureau fédéral du Plan, aux critères fondamentaux de stabilité et de minimisation des révisions. Par ailleurs, une comparaison avec les estimations d’output gap pour l’Allemagne et la France, vient appuyer la pertinence de l’estimation pour la Belgique faite par le BFP.
Ce working paper a pour objet de décrire la version actuelle du modèle macrosectoriel de moyen terme du Bureau fédéral du Plan, appelé HERMES. Ce modèle est utilisé pour produire, à intervalles réguliers, des prévisions de moyen terme pour l'économie belge. Ces prévisions portent sur les principaux agrégats macroéconomiques (PIB, consommation privée, commerce extérieur, investissements, etc.), mais aussi sur les agrégats du marché du travail, les finances publiques, la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Le modèle HERMES sert également à calculer l'impact de mesures et de chocs sur l'économie belge.
The new economic outlook for Belgium for the period 2012-2017 is based on a context of budget consolidation and weak economic growth for Europe. After a year 2012 marked by a mild recession, the euro area should gradually recover the path of growth. However, this growth would be modest and mixed according to country. The main risk factor for these growth forecasts lies in the sovereign debt crisis and the evolution of the financial sector in the euro area.
Despite this unfavourable context, the Belgium economy should avoid a recession in 2012 and register GDP growth equal to 1.4% in 2013. From 2014 onwards, Belgian economic growth should become more dynamic, without exceeding 2%. Export growth should amount to 3.7% on average on an annual basis over the period 2014-2017, which means that the loss of market share should persist (1.3 percentage points per year). Over the same period, domestic demand should have an annual growth rate of 1.6%, causing GDP to increase by 1.9% on average per year.
Belgian inflation should exceed largely 2% in 2012, owing to a new rise in energy prices, the depreciation of the euro against the dollar, and increases in indirect taxes, but should fall below 2% in 2013, notably thanks to lower oil prices. In the context of a moderate rise in international energy prices, Belgian inflation should stabilize at 1.8% on average during the period 2014-2017.
Total domestic employment should increase by 8 000 units this year and by 14 000 units next year. From 2014 onwards, total employment is expected to increase by 188 000 jobs over the period 2014-2017. The number of unemployed persons (broad administrative concept) should rise between 2012 and 2014 (+ 64 000 units). Over the following years, employment should grow more strongly, while the labour force continues to expand, partially due to the pension reform. As a result, the decrease in unemployment should remain limited to 33 000 units during the period 2015-2017. Finally, as measured by the Eurostat definition, which allows for international comparisons, the unemployment rate should amount to 7.3% in 2013, compared to 7.2% in 2011.
Driven by the federal government's consolidation measures and the federate bodies' ongoing budgetary consolidation, the general government's deficit should shrink to 2.6% of GDP this year (compared to 3.7% in 2011) and thus meet the objective of the Stability Programme. Without additional measures, the general government's deficit should again increase to 2.8% of GDP in 2013. In the medium term, the deficit should shrink slightly to attain 2.5% of GDP in 2017. To reach a balanced budget in 2015 (as planned by the Stability Programme), additional measures amounting to EUR 11 billion are thus necessary.
STU 2-12 was finalised on 1 June 2012.
Depuis 1987, le Bureau fédéral du Plan établit des perspectives de long terme, centrées sur l’évolution de l’ensemble des dépenses sociales dans un contexte de finances publiques globales. Ces perspectives reposent sur différents scénarios. L’objectif de cette publication est de présenter la méthodologie de construction des scénarios socio-économique et macroéconomique et de l’illustrer à l’aide des principaux résultats issus de la projection réalisée en 2011 pour le Rapport annuel du Comité d’étude sur le vieillissement. La méthodologie procède comme suit. La projection socio-économique répartit tout d’abord la population en quatre catégories: la population scolaire, la population active potentielle, la population invalide et les autres. Le scénario macroéconomique détermine ensuite l’évolution de l’emploi et de la productivité. Enfin, la seconde phase de la projection socio-économique désagrège plus finement l’emploi et le chômage et estime le nombre de pensionnés.
Au sein de l’Institut des Comptes Nationaux, le Bureau fédéral du Plan est responsable entre autre de l’élaboration du budget économique, soit le cadre macro-économique servant de base au budget fédéral. Le présent document analyse l’ampleur et les caractéristiques des erreurs de prévisions des principaux agrégats fournis par le budget économique. Il est toutefois important de rappeler qu’une telle évaluation ne peut être considérée comme le test ultime de qualité dans la mesure où d’autres importants critères, comme la cohérence et l’exhaustivité, ne sont pas pris en compte ici. Il ressort de l’analyse que les erreurs de prévisions du budget économique de septembre peuvent être importantes, en particulier au cours de périodes de fortes turbulences économiques. Les prévisions élaborées en février obtiennent de meilleurs scores aux différents tests, ce qui met en évidence l’utilité du contrôle budgétaire. Le document évalue également pour la première fois les prévisions trimestrielles de croissance du PIB et d’inflation. La distribution des erreurs de prévisions est ensuite utilisée pour calculer des intervalles de confiance autour du scénario central. Ces intervalles sont représentés graphiquement sous la forme de bandes de couleurs distinctes et permettent ainsi d’illustrer l’incertitude qui entoure la prévision.
The new Economic outlook for Belgium for the period 2011-2016 is based on a context that is characterised by a stronger-than-expected recovery of the world economy, spurred on in particular by the Asian emerging economies and the US economy. Three main risks could undermine this international scenario: the budgetary position of several countries and the financial risks that this may entail; the volatility of commodity prices; and the overheating of several emerging economies.
Belgian GDP growth should amount to 2.2% in 2011 and in 2012, affirming its outperformance compared to the euro area since the start of the crisis. This growth rate should persist in the medium term. In 2011 and 2012, domestic demand growth should accelerate, backed by private consumption and business investment. Public investment should be highly dynamic in the run-up to the local elections of 2012. After an impressive increase in 2010, exports are expected to increase at a slower pace in 2011 and 2012 due to the deceleration in world trade growth. From 2013 onwards, growth in domestic demand and exports should remain close to historical average rates.
Belgian inflation should accelerate considerably in 2011 (3.5%), mainly due to a steep increase in raw material prices. Without new shocks on commodity prices, inflation should stabilise around 2% in the medium term.
Belgian employment coped remarkably well with the crisis. The rise in employment in the enterprise sector in 2010 (+27 000 persons) had already compensated for the decline in 2009. This performance seems to be related mainly to the so-called temporary unemployment system and the further increase in the number of people working in the government-subsidised voucher programme for domestic-type services. From 2011 onwards, employment in the enterprise sector should increase by roughly 46 000 persons per year. The number of unemployed should decline by 8 000 units in 2011 and by 3 000 units in 2012, followed by a strengthening in the annual decline in unemployment of up to 16 000 persons in 2016. The unemployment rate (broad administrative definition) should fall from 12.6% of the labour force in 2010 to 11% at the end of the projection period.
The general government deficit amounted to 4.1% of GDP in 2010 and should shrink to 3.8% of GDP in 2011, taking into account the budget information up to mid-April. Under a constant policy assumption, the public deficit should increase significantly in 2012 (4.4% of GDP) and decline gradually from 2013 onwards to reach 3.6% of GDP in 2016. The deficit reduction path, which aims to achieve a balanced budget in 2015, requires structural consolidation measures amounting to 17 billion euro.
STU 2-11 was finalised on 1 June 2011.
Se basant sur des expériences passées, les institutions nationales et internationales sont rapidement arrivées à la conclusion que la crise déclenchée en 2008 aurait un impact durable sur le niveau d’activité. Une quantification initiale de la perte d’output potentiel pour la Belgique a été présentée dans le WP 10-09. Le présent document actualise cette étude et examine à l’aide des révisions successives des projections du Bureau fédéral du Plan comment la perception de la crise a évolué au cours des deux dernières années et quelles en sont les implications à moyen terme. La perte d’output potentiel est actuellement estimée à un peu moins de 3% et se situe ainsi proche de l’estimation faite pour l’ensemble des pays de l’OCDE.
Le Bureau fédéral du Plan a participé, conjointement avec l’institut allemand DIW Berlin, à un projet d’assistance technique visant à développer différents approches de modélisation de l’économie du Lesotho, un petit pays enclavé dans l’Afrique du Sud. Le présent Working Paper décrit les principales caractéristiques du modèle macro-économétrique élaboré dans le cadre de ce projet. La stratégie de modélisation repose sur les complémentarités et interactions avec la méthode dite de « Programmation financière », mise en œuvre par d’autres partenaires du projet. Par ailleurs, le document présente un scénario de référence jusqu’à l’année budgétaire 2012/13 ainsi qu’un scénario alternatif dans lequel les dépenses publiques sont réduites en réponse à la baisse anticipée des recettes de droits de douane.
Le Working Paper n’est disponible qu’en langue anglaise.
In view of the new round of stability and convergence programmes (SCP) by the EMU member states, the FPB transmitted a medium-term outlook for the Belgian economy to the federal government. In this outlook, the short-term international assumptions are based on the November forecasts of the EC. These assumptions result in a gradual recovery of Belgian GDP in 2010 (0.8%) and 2011 (1.6%), after a decline of 3.1% in 2009. More information on this simulation can be found on pages 5-6.
As world trade appears to recover at a faster pace than expected in the EC outlook, the FPB produced a technical update of the SCP-simulation. This second simulation results in relatively stronger Belgian economic growth in 2010 and 2011 (1.1% and 1.7% respectively). From 2012 to 2014 economic growth is expected to be 2.1% on average, which might not be sufficient to close the output gap by 2014. Comments in the next paragraphs are based on this exercise.
Private demand was heavily affected by the financial and economic crisis. Private consumption suffered from a lack of confidence which brought an important increase along in the savings rate in 2009. In the medium term, consumption growth should gradually recover but remain below 2%. Gross fixed capital formation plummeted in 2009 and is unlikely to recover soon as idle production capacity is still abundant. From 2011 to 2014, average investment growth should amount to 2.1%. Exports declined by more than 10% in 2009, but should recover from 2010 onwards and reach an average growth rate of 4.4% from 2011 to 2014.
As employment typically reacts with a lag to the business cycle, the decrease in employment should even be stronger in 2010 than in 2009, before increasing gradually from 2011 onwards. The (broad administrative) unemployment rate should increase by 2.5 percentage points in 3 years and reach 14.3% in 2011. From 2012 onwards the unemployment rate should diminish somewhat, but total administrative unemployment should still amount to more than 730 000 persons in 2014 (130 000 persons more than in 2008).
Due to the recession the public deficit increased to 5.8% of GDP in 2009. Under an unchanged policy assumption the net public financing requirement should decline by 0.6% of GDP in 2010 and roughly stabilise somewhat below 5.5% in the medium term.
STU 04-09 was finalised on 21 December 2009.
The concepts of potential growth and the output gap are important tools, respectively, for assessing the supply- side capacity of an economy and evaluating the state of the business cycle. They have also become an essential ingredient of the European fiscal surveillance process. In this Working Paper we compare, in the context of the financial crisis, revisions of potential output for Belgium made recently by the Federal Planning Bureau and international organizations. Those comparisons aim at highlighting the uncertainty associated with those revisions as well as having a better understanding of some of the channels through which the crisis may reduce potential output.
Les concepts de croissance potentielle et d’output gap constituent des outils importants pour évaluer la position cyclique d’une économie et sa capacité productive. Ils sont devenus par ailleurs des ingrédients essentiels du processus de surveillance budgétaire européen. Toutefois, la crise que traverse actuellement l’économie mondiale est sans précédent et l’incertitude concernant l’ampleur et la durée des effets de la crise sur le potentiel des économies est par conséquent énorme. Le présent Working Paper a pour objectif de comparer les révisions opérées récemment par le Bureau fédéral du Plan et les institutions internationales dans l’évaluation du potentiel de croissance de l’économie belge. Ces comparaisons visent à mettre en lumière le degré d’incertitude qui entoure ces révisions et également à mieux comprendre les mécanismes par lesquels la crise affecte le PIB potentiel.
Plusieurs missions légales récurrentes du BFP requièrent l'élaboration de scénarios macroéconomiques de long terme pour l'économie belge. Afin d'accroître la cohérence de ces scénarios et les inscrire dans un cadre théorique rigoureux, il est apparu indispensable de doter le BFP d'un modèle de long terme dans lequel la croissance économique dépende de l'évolution de l'offre de facteurs de production.
Ce modèle a été construit en s'inspirant de travaux similaires réalisés par le CPB néerlandais; la publication en détaille la construction, les propriétés et les estimations réalisées sur base des données de la comptabilité nationale belge. Ce modèle devrait par exemple contribuer à développer les scénarios macroéconomiques des projections de long terme destinées à évaluer les conséquences budgétaires du vieillissement.
Every three years, each EU Member State is required to set out its political priorities related to economic growth and job creation in a so-called National Reform Programme (NRP). The 2005-2008 programme prepared by the Belgian authorities proposes six lines of action for boosting growth and employment. For each of these lines of action, one or two quantitative objectives have been set out. In this working paper we compare the main macroeconomic objectives contained in the Belgian NRP with the results of the latest medium-term economic outlook produced by the Federal Planning Bureau. This no-policy-change scenario also serves as a baseline for analysing the effects on the main macroeconomic objectives of the government of a further reduction in social security contributions in order to ease the tax wedge on labour as foreseen in the NRP.
Every three years, each EU member state is required to set out its political priorities related to economic growth and job creation in a so-called National Reform Programme ( NRP ). Gauged by the latest medium-term economic outlook produced by the Federal Planning Bureau, compliance with the main macroeconomic objectives contained in the Belgian NRP will still require sizable efforts, especially regarding the labour market. Furthermore, our analysis shows that reducing social security contributions in order to lower the tax wedge on labour as foreseen in the NRP , is efficient in increasing the employment rate, especially when targeted at low wage earners, but also that such policies have a negative effect on the objectives related to public finances and CO 2 emissions.
Le BFP publie depuis le début des années quatre-vingt des perspectives à moyen terme pour l’économie belge. Le document de travail ci-joint analyse les erreurs de projections pour les principaux indicateurs macro-économiques sur la période 1987-2005 et tente d’identifier l’origine de celles-ci. Une telle analyse vise à donner aux utilisateurs des perspectives une idée sur l’ampleur des incertitudes entourant de tels exercices et à mettre en évidence certaines faiblesses méthodologiques afin d’y remédier.
The economic outlook for the Belgian economy is published each year by the Federal Planning Bureau in spring and presented to the representatives of the social partners within the Central Economic Council. This baseline is a no-policy-change scenario, notably with regard to fiscal and social policies, that is based upon an international environment founded on projections prepared by international institutions. In this working paper past projection errors are scrutinised to give users a broad idea of the precision of the projections and also to identify possible methodological weaknesses that should be improved.
In the course of 2006, quarterly economic growth in Belgium slowed down in line with the international business cycle from 0.9% in the first quarter to 0.6% in the last quarter. This year, qoq GDP growth should stabilise around 0.5%. On a yearly basis, economic growth should slow down from 3% in 2006 to 2.2% in 2007.
In 2006, economic growth was only supported by domestic demand while net exports contributed negatively to it. In 2007, however, both domestic demand and net exports should support GDP growth. Despite the deceleration in quarterly Belgian export growth due to the slowdown of the euro area and the US economy, annual average export growth should rise to 6.5% in 2007 as it benefits from a considerable carry-over from 2006. After several years of decrease, the current account surplus should rise by 0.4% of GDP in 2007, mainly as a result of the decline in oil prices leading to an improvement in the terms of trade. Domestic demand growth should weaken this year, which is essentially due to the evolution of private consumption and public investment. Private consumption growth should be less buoyant than in 2006 as the personal income tax reform then gave its final boost to real disposable income. Public investment rose markedly last year in view of the local elections in October 2006, but should fall by the same extent in 2007.
After a net gain of about 44,000 persons in 2006, employment is expected to record an average annual rise of 45,600 persons this year. As the number of jobs grows faster than the labour force, the broad administrative unemployment rate is expected to decline from 13.9% in 2006 to 13.5% in 2007. The harmonised Eurostat unemployment rate (based on labour force surveys) should fall from 8.3% in 2006 to 7.9% next year.
This year, the increase in the national index of consumer prices (NICP) should amount to 1.8%, just as in 2006. It should be noted that the inflation picture in 2006 was blurred by the introduction of a new NICP-basket. The rise of the private consumption deflator, which is not affected by this factor, should decline from 2.3% in 2006 to 1.8% in 2007, mainly due to the decrease in oil prices.
This paper describes the operating mode of the two existing Belgian fiscal councils - the High Council of Finance and the National Accounts Institute - as well as their role in the budgetary planning process and emphasizes the part taken by the FPB in producing independent macroeconomic forecasts. In the context of the revised Stability and Growth Pact, lessons drawn from the Belgian experience can certainly be useful for other Member States willing to improve their fiscal institutional settings.
This paper describes the operating mode of the two existing Belgian fiscal councils as well as their role in the budgetary planning process. These institutions, created or reformed in depth in a context of large public deficits and increasing public debt-to-GDP ratios coupled with the regionalization of the Belgian state, are the result of a maturing process. The National Accounts Institute covers the positive side of the budgetary process, while the High Council of Finance deals with the normative side. Concerning the former domain, the creation of an independent institution to provide unbiased forecasts undeniably contributed to the consolidation of public finances in Belgium. In the context of the revised Stability and Growth Pact, lessons drawn from the Belgian experience can certainly be useful for other Member States willing to improve their fiscal institutional settings. Our chief recommendations for making the budgetary process successful are: institutions dealing with positive economics should enjoy a fully independent status but remain public; positive and normative issues should be completely separated from an institutional point of view; and responsibility should be shared between several strong independent institutions so as to minimize political pressure.
HEADLINES BELGIAN ECONOMY - MARCH 2006
In the wake of the economic recovery in Europe, Belgian GDP growth rose gradually from 0.1% in the first quarter to 0.6% in the last quarter of 2005. Quarterly growth should stabilise at 0.6% during the first half of 2006 and remain higher than 0.5% during the second half of the year. On a yearly basis, GDP growth should strengthen from 1.5% last year to 2.2% in 2006.This year, net exports as well as domestic demand should contribute positively to economic growth. Due to the European recovery, Belgian export growth will strengthen to 4.7%. The current account surplus, however, will increase very little as a result of the high oil prices, which will lead to a negative evolution in the terms of trade. Domestic demand will grow at a slower pace as business investment will weaken somewhat after a significant catch-up and some exceptional purchases in 2005. This slow-down will be partially compensated for by stronger public expenditure – in consumption and investment – as well as stronger private consumption. Consumer expenditure should accelerate to 1.6% as household disposable income is underpinned by employment growth and personal income tax cuts.After a net gain of 38,600 persons last year, employment is expected to record an average annual rise of 41,100 persons in 2006. The number of jobs is growing faster than the labour force, which should slightly reduce the unemployment rate (broad administrative statistics) from 14.3% last year to 14.1% in 2006. The ‘harmonised’ unemployment rate (Eurostat definition) should decline from 8.4% last year to 8.3% in 2006.Inflation should fall markedly in 2006 compared to 2005 due to a limited rise in unit wage costs and the fading of the effects of higher oil prices. The inflation picture is somewhat blurred by the persistent deterioration in the terms of trade and by the introduction of a new price index. The private consump-tion deflator should increase by 2.3%, the GDP deflator by 1.9% and the national index of consumer prices by 1.8%.
In 2004, economic growth in Belgium amounted to 2.7% (GDP at constant prices), which is higher than the euro area average due to the strength of Belgian domestic demand. The economic recovery, triggered by an improvement in the international business climate from mid-2003 onwards, resulted in quarter-on-quarter growth rates between 0.7% and 0.8%, but weakened to 0.4% in the last quarter of 2004.
Economic growth should gain momentum during the course of this year, which is mainly due to the quarterly profile of exports. In fact, export growth should temporarily weaken during the first half of this year due to lower foreign demand growth and the appreciation of the euro during the last two quarters of 2004, which hampers competitiveness with respect to the other currency areas. Private con-sumption (+1.8%) should increase at a faster pace than purchasing power (+1.4%) for the third con-secutive year. Stimulated by the ongoing recovery of business profitability, low interest rates and gradually improving demand prospects, real business investment growth should strengthen to 3.3% this year. All in all, GDP growth at constant prices should reach 2.2% in 2005. Inflation should re-main rather stable at 2.0%.
Employment should increase by 34,400 units this year, as compared to 28,600 in 2004. As the labour force should increase at about the same pace in 2005, the unemployment rate should stabilise this year. The employment rate should rise slightly from 61.8% in 2004 to 62.1% in 2005.
La présente étude s’inscrit dans le cadre des réflexions récurrentes sur les effets économiques d’opérations de redéploiement de la pression fiscale et parafiscale visant à promouvoir l’emploi. Plus précisément, elle porte sur les effets macroéconomiques et budgétaires, de court et de moyen terme, de différentes formules de réduction des cotisations sociales (employeurs ou personnelles) d’une part, d’augmentation d’autres types de prélèvements d’autre part.
Le présent document décrit la modélisation des recettes de tva dans le modèle trimestriel Modtrim II. Une première section rappelle les principales caractéristiques du régime de la tva et de son mode de perception. L'évolution du taux implicite de la tva et ses principaux déterminants sont examinés dans une seconde section. Une troisième section est consacrée à l'examen du timing et des amplitudes cycliques des perceptions brutes de tva, des restitutions de tva et des indicateurs macroéconomiques afférents. Une quatrième section décrit la modélisation proposée, qui comprend une équation de long terme et une équation de court terme. Des simulations out of sample sont présentées dans une cinquième section. Enfin, la dernière section examine, à l’aide de l’ensemble du modèle, comment les recettes de tva réagissent à des chocs de demande.
La loi du 21 décembre 1994 confie au Bureau fédéral du Plan, dans le cadre de sa participation à l’Institut des Comptes Nationaux, la mission d’établir le budget économique. Le présent document rappelle le cadre institutionnel dans lequel se situe la confection de ce dernier et en décrit les principales utilisations. Il expose également la méthodologie suivie et les principaux instruments développés à cet effet.
Economic activity remained subdued in the euro area in the last quarter of 2002 and early estimates point to a stabilisation in the first quarter of the current year. International organizations are forecasting a gradual but only modest recovery in the course of 2003. In Belgium, GDP growth was higher than in the main neighbouring countries in the last quarter of 2002. This should also be the case in the first quarter of 2003. The FPB leading indicator for Belgium confirms the scenario of a recovery during the course of 2003. Annual GDP growth should nevertheless be only slightly above 1% this year.
Various risks could jeopardise the recovery in the euro zone: the continuing depreciation of the USD, and a slower recovery of confidence due to the situation in the labour market and/or the stock market. The medium-term outlook for Belgium is pointing towards a GDP growth rate of 2.4% during the 2004-08 period, which is slightly higher than potential (2.1%).This favourable development is due to both net exports and domestic demand. Private consumption should become more dynamic during the 2004-2008 period, particularly thanks to the increase in households’ disposable income (especially due to tax reform). Investment growth should attain 3% during the 2004-08 period, mainly reflecting the increase in business investment. Average export growth should be 5.3% during the same period and the contribution of net exports to GDP growth should be 0.3%. Thanks to limited wage and import cost increases and a negative output gap in the first years of the projection, the inflation rate will remain below 2% in the medium term.
The development of employment should reflect the favourable macroeconomic context, the limited increases in wage costs and various policy measures. After stagnating in 2003, about 32,000 jobs should be created every year during the 2004-2008 period (as compared with 43,000 jobs created on average during 1996-2002). Industrial employment should fall by 38,000 persons during the 2003-2008 period and the number of jobs created in market services should exceed 200,000. The unemployment rate (including long term unemployment of older workers) is still increasing in 2003 (from 13.3% to 14.0%), but will subsequently fall to 12.9% in 2008. The proportion of active job seekers within broad unemployment will increase, due to recent policy measures aimed at limiting early retirement.
The public accounts are expected to show a clear deterioration, with a net public administrations borrowing requirement appearing in 2003. Equilibrium is not expected to be reached until the end of the period covered by the forecast.
Since 1994 the Federal Planning Bureau has been using the annual version of the econometric model modtrim as a central tool to produce its short-term macroeconomic forecasts. At the origin of the project, and as its name indicates, this annual version was meant to be short-lived and quickly replaced by a quarterly version. Unfortunately, the lack of quarterly national accounts prevented from doing so for several years. In 1998, the Institute for National Accounts published official quarterly accounts for the first time and the construction of the quarterly version of the model started in Spring 2000. On that occasion, the opportunity was taken to reassess all behavioural equations of the model. The more limited availability of quarterly data, in comparison with annual data, implied that a more aggregated version of the accounting framework of the yearly model had to be constructed.
In October, the FPB updated its medium-term outlook for Belgium until 2007. This projection is pointing towards a GDP growth of 2.5% on average from 2003 to 2007. This development can be largely accounted for by domestic demand, whereas the role of (net) exports is expected to be more limited. Private consumption should be more dynamic during the forecasting period than during the nineties thanks to a favourable development in households’ disposable income (stimulated especially by reductions in personal income tax). The growth in gross fixed capital formation should attain an average of 2.9% during the period 2003-2007, notably reflecting the expansion in business investment. Export growth should be 5.1% on average: the structural loss in export market share should be confirmed and the contribution of net exports to GDP growth is expected to decline.
The inflation rate should be below 2% in the medium term. Assuming no shocks on commodity prices, the main domestic factors behind this moderate inflation are wage increases compatible with productivity gains, cuts in social security contributions and the extension of production capacity.
Employment should show a gradual improvement: an increase of 33,000 jobs on average should be observed during the 2003-2007 period (as compared with an increase of 40,000 jobs, on average, during the 1996-2000 period). However, a large proportion of the labour expansion should be absorbed by an increase in the labour force. Therefore, the unemployment rate in a broad sense should only decrease from 13.5% by mid-2002 to 13.2% in 2007.
Assuming no policy change but taking into account (as far as possible) the measures decided within the framework of the 2003 budget, the financing capacity of public administrations should be close to balance between 2003 and 2006 and a small surplus would be observed in 2007. Taking into account the computed output gap and the resulting cyclical budget component, the structural (cyclically adjusted) balance would be positive but slightly declining from 2002 onwards.
The objective of a positive financing capacity (0.5% of GDP in 2005 as mentioned in the new Stability Program for Belgium) is not expected to be reached without additional budgetary measures. However, the total public debt to GDP ratio should continue its decline, but at a slower pace if compared with the 2001 forecast. The decrease should represent about 21% of GDP between 2001 and 2007.
After an exceptional year in 2000, world trade growth deteriorated sharply in 2001. The collapse of world trade can be explained by the synchronized slackening of the three main economic powers (United States, Japan, and the European Union). The attacks of 11 September and their economic and political impact have, of course, amplified the downturn. The end of destocking and the hesitant recovery, which, according to certain indicators, may be starting in the United States during the first semester of this year, should allow world trade to regain positive growth rates, although a stronger recovery should not be expected before the second half of 2002.
The Belgian economy was severely affected by the slowdown in world trade. On annual average, GDP should have grown by about 1.0% in 2001. In 2002 GDP should record an almost identical average annual increase, i.e. 0.9%. The composition and dynamics should, however, be quite different. After a first quarter marked by the impact of the bankruptcy of SABENA, real GDP should grow at positive qoq rates in a range between 0.5 and 1%. The economic upturn should only have a positive impact on employment by the end of the year. This year, consumer price inflation should fall below 2%. It seems that lower imported inflation is finally beginning to be passed on to the underlying inflation.
Our forecast is counting on a gradual recovery in world trade, which should regain its full dynamics by the end of the year. We assume that the positive impact on economic recovery will mainly be observed in 2003. A strong recovery earlier this year would of course have a positive impact on growth in Europe and in Belgium as long as it does not give rise to an increase in oil prices.
Sustained economic growth in Belgium in 1998 was supported by rapidly growing private consumption and investment. In contrast, the contribution of trade to real economic growth was negative in 1998. Nevertheless, a strong increase in terms of trade, due to the low prices of raw materials, allowed trade still to make a positive contribution towards growth in nominal terms.
Export performance remains the key question for 1999: the deterioration of our export markets led to negative growth in Belgian exports in 1998Q4 (t/t-4) and the timing and strength of a recovery remain uncertain. International organisations are forecasting a clear upturn in world trade in mid-1999. On the basis of this scenario, the FPB is forecasting economic growth in Belgium of 2% in 1999.
So far, however, leading indicators suggest that the upturn in exports in 1999 could be weaker than expected. The Balkan crisis is also having a negative impact on growth prospects. On the other hand, the recent fall in interest and exchange rates in the euro area does improve prospects for 1999.
Domestic demand is not expected to be as buoyant as in 1998, and it should continue to drive growth in 1999. With a 1% increase in employment, consumer confidence will remain high: private consumption growth should be around 2%. Inflation remains at around 1%. The general government borrowing requirement should be less than 1% of GDP, due to the low level of interest rates.
The medium-term outlook for Belgium points to an average growth rate of GDP of 2.5% per year during the 2000-2004 period in an “unchanged policy” scenario. Gross nominal wages are expected to be broadly in line with nominal labour costs in the neighbouring countries. Planned cuts in non-wage costs should therefore lead to enhanced competitiveness. Nonetheless, the slightly accelerated pace of inflation in Europe should cause domestic inflation to rise to 1.6%. The average rate of growth of employment, strongly supported by active labour market policy measures, is estimated at around 0.9% per year in average, leading to a drop in unemployment.
Based on this scenario, the general government financing capacity should become positive from 2001 onward. The “budgetary margins”, which will cumulatively reach 1.7% of GDP in 2004, will probably be used to decrease the tax burden or/and increase expenditure: this “changed policy” scenario implies stronger macroeconomic performance than the “unchanged policy” scenario.