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Des études récentes ont mis en évidence l’importance des entrants et des jeunes entreprises pour la création d’emploi, la productivité et la croissance économique. Certains académiques soutiennent que la diminution du taux auquel les nouvelles entreprises sont créées peut entrer en ligne de compte pour expliquer le ralentissement de la productivité dont sont témoins la plupart des pays de l’OCDE. La Belgique se compare défavorablement avec d’autres pays en raison de son très faible taux de start-up. Ce papier revoit les preuves empiriques entre les pays, fournit une analyse supplémentaire du rôle des jeunes entreprises dans la dynamique de l’emploi et de la productivité par branche en Belgique et conclut par une discussion des implications pour la politique économique.
La présente étude s’inscrit dans le cadre des réflexions récurrentes sur les effets économiques d’opérations de redéploiement de la pression fiscale et parafiscale visant à promouvoir l’emploi. Plus précisément, elle porte sur les effets macroéconomiques et budgétaires, de court et de moyen terme, de différentes formules de réduction des cotisations sociales (employeurs ou personnelles) d’une part, d’augmentation d’autres types de prélèvements d’autre part.
In this paper, we use the nime model to assess the medium-term macro-economic effects for the European Union (eu) of a one percentage point cut in the social security contribution rate, and a one percentage point increase in the labour participation rate. In the case of a cut in the social security contribution rate, we consider two variants. First, we consider the variant in which the tax cut is ex ante financed by an across the board cut in public outlays. Next, we consider the variant in which the tax cut is ex ante financed by an increase in the indirect tax rates. In the long run, such measures increase unambiguously employment and potential output, thereby raising the standard of living of the eu citizens and reinforcing the sustainability of the social protection system. However, all kinds of rigidities prevent an immediate adjustment towards the new equilibrium, so that economic activity may be less buoyant in the medium-term. This paper describes these medium-term effects.
Bureau fédéral du Plan
