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Le Bureau fédéral du Plan (BFP) est, dans le cadre de l’Institut des Comptes Nationaux (ICN), responsable de l’élaboration des tableaux entrées-sorties (TES) quinquennaux. Conjointement aux tableaux des ressources et des emplois (TRE) dont ils sont déduits, ils assurent la cohérence des comptes nationaux. Les TES constituent en outre un instrument d’analyse, mis à la disposition des décideurs, pour l’étude des relations interindustrielles et les études d’impact direct et indirect. Conformément au programme de transmission du SEC 2010, les TES 2020 ont été transmis à Eurostat.
Traditionnellement, la responsabilité du CO2 émis lors de la production de biens et services est attribuée au pays où a lieu la production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une mesure alternative de cette responsabilité. Cet article présente des calculs d'empreinte carbone des ménages pour les trois régions de la Belgique avec une répartition par domaine de consommation. D’après les résultats, cette répartition est similaire pour Bruxelles, la Flandre et la Wallonie. Dès lors, les écarts de niveau d’empreinte carbone par habitant sont moins dus à des profils de consommation divergents qu’à des différences dans les niveaux de dépenses et dans le mix énergétique.
Dans les accords internationaux, les pays sont considérés comme responsables des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une évaluation alternative de cette responsabilité. Cette étude présente les émissions de CO2 liées à la production et l’empreinte carbone des trois régions de la Belgique pour l’année 2015. Les émissions de CO2 liées à la production proviennent des comptes des émissions atmosphériques régionaux développés dans le cadre de cette étude, tandis que l’empreinte carbone des régions est calculée à partir d’un modèle et des données entrées-sorties qui incluent les émissions de CO2. D’après les résultats, l’empreinte carbone dépasse les émissions liées à la production pour les trois régions. Cela implique que leur contribution aux émissions mondiales est plus importante si elle est évaluée selon une perspective de consommation que selon une perspective de production.
Une analyse macroéconomique de l’activité des groupes d’entreprises multinationaux revêt un intérêt particulier pour orienter les choix de politique économique dans une économie comme la Belgique avec une longue tradition d’ouverture aux investissements étrangers. En s’appuyant sur des statistiques macro-sectorielles et une base de données des groupes d’entreprises actifs en Belgique, cet article montre que les groupes multinationaux occupent une place importante dans l’économie belge : les entreprises belges faisant partie d’un groupe multinational belge et les filiales belges de multinationales étrangères représentent, ensemble, plus de 40 % du PIB, 25 % de l’emploi et 75 % des exportations.
Le Bureau fédéral du Plan a élaboré le tableau entrées-sorties interrégional pour la Belgique pour l’année 2015 dans le cadre d’une convention conclue avec les autorités statistiques des trois Régions (IBSA, VSA et IWEPS). Ce papier présente la méthodologie et les sources de données utilisées pour l’élaboration de ce tableau.
Dans cette étude, l’emploi lié directement et indirectement aux exportations est estimé sur base d’un tableau entrées-sorties hétérogène en termes d’exportations. Dans ce tableau, les branches de la manufacture sont désagrégées selon l’intensité d’exportation des entreprises pour tenir compte de différences dans leurs processus de production. Les résultats montrent que 1,32 million d’emplois en Belgique étaient liés aux exportations en 2010, soit 29,5 % de l’emploi total
Le présent WP décrit la méthodologie suivie pour rendre les tableaux des ressources et des emplois (TRE) interrégionaux de 2010 compatibles avec les règles du système européen des comptes 2010 (SEC 2010) et présente les résultats au niveau macro. Les tableaux TRE interrégionaux décrivent, pour les trois régions et chaque branche et produit, les flux intra- et interrégionaux liés à la production, la consommation intermédiaire, les dépenses de consommation finale, les investissements et les exportations.
Ce Working Paper examine quelles caractéristiques socioéconomiques des ménages déterminent les émissions de gaz à effet de serre en Belgique. L’analyse s’appuie sur la base de données PEACH2AIR, qui lie les données sur la pollution de l’air aux dépenses de consommation des ménages belges, telles que déclarées dans l’enquête sur le budget des ménages de 2014.
Conformément à la loi du 21 décembre 1994, le Bureau fédéral du Plan (BFP) est responsable, dans le cadre de l’Institut des Comptes Nationaux (ICN), de l’élaboration des tableaux entrées-sorties quinquennaux. Dans cette publication les tableaux entrées-sorties à prix courants pour l’année 2015 sont présentés, élaborés conformément à la méthodologie du SEC 2010 ainsi que dans les nomenclatures NACE RÉV. 2/ CPA 2.1.
Pour permettre une analyse plus fine de la compétitivité et de l’intégration dans les chaînes de valeur, ce working paper présente une scission des branches manufacturières dans les tableaux emplois-ressources et entrées-sorties de la Belgique pour l’année 2010, en entreprises tournées vers l'exportation et entreprises tournées vers le marché domestique. Cette scission est réalisée à partir de microdonnées et les entreprises sont considérées comme exportatrices dès lors que minimum 25% de leur chiffre d’affaires est réalisé à l’exportation. Les analyses menées à partir du TES hétérogène en termes d’exportations ainsi obtenu mettent en lumière des différences de structures d’input et d’importation entre les deux types entreprises : le contenu en valeur ajoutée de la production des entreprises exportatrices est moins élevé, et elles importent proportionnellement plus de produits intermédiaires. En outre, les exportations de ces entreprises génèrent une valeur ajoutée substantielle dans d'autres entreprises belges, en particulier des entreprises de services. Du point de vue des politiques à mener, ces résultats montrent que la compétitivité extérieure de la Belgique ne dépend pas uniquement des entreprises exportatrices, mais aussi des entreprises tournées vers le marché belge. En conséquence, si l’on veut maximiser les effets de la promotion des exportations sur la création de valeur ajoutée en Belgique, mener des actions ciblées sur les seules entreprises exportatrices ne suffit pas.
La base de données PEACH2AIR relie les émissions de gaz à effet de serre et acidifiants, de gaz contribuant à la formation d'ozone troposphérique et de particules fines aux dépenses des consommateurs en Belgique en 2014. Elle s'appuie sur des données normalisées sur la pollution atmosphérique (y compris les comptes des émissions atmosphériques), les tableaux entrées-sorties et l'enquête sur le budget des ménages. Les analyses pour 2014 montrent que les produits énergétiques ainsi que les aliments et les boissons non alcoolisées sont les catégories de dépenses les plus polluantes pour l'air.
L’attribution traditionnelle de la responsabilité pour les émissions de gaz à effet de serre (GES) au pays producteur est susceptible d’être biaisée par les flux de commerce international. En effet, les importations de produits intensifs en émissions contribuent à réduire les émissions d’un pays liées à la production. Ce constat a motivé le calcul de l’empreinte carbone, qui mesure le volume d’émissions domestiques et étrangères de GES contenus (directement et indirectement) dans les produits destinés à la consommation finale des habitants d’un pays. Ce working paper présente des estimations de l’empreinte carbone de la Belgique basées sur des tableaux entrées-sorties multi-pays mondiaux rendus cohérents avec les comptes nationaux détaillés de la Belgique. D’après nos calculs, l’empreinte carbone de la Belgique dépasse nettement ses émissions liées à la production, ce qui signifie que la Belgique est un importateur net d’émissions de GES. De plus, nos résultats montrent que la cohérence avec les comptes nationaux détaillés revêt une grande importance pour le calcul de l’empreinte carbone sur la base de tableaux multi-pays, surtout pour une petite économie ouverte comme la Belgique.
Ce papier présente des analyses basées sur le tableau input-output interrégional de la Belgique pour l’année 2010. Ce tableau a été construit en 2015 par le Bureau fédéral du Plan (BFP), dans le cadre d’une convention conclue avec les autorités statistiques des trois Régions (IBSA, SVR et IWEPS). Deux analyses input-output classiques basées sur l’application du modèle de Leontief au tableau inputoutput interrégional sont présentées ici : l’estimation des multiplicateurs pour chacune des régions ainsi que de la valeur ajoutée régionale et de l’emploi régional directement et indirectement générés par la demande finale.
Ce Working Paper dresse l’analyse de l’importance du secteur des boissons alcoolisées dans l’économie belge, en mettant un accent particulier sur la bière. Il décrit, dans un premier temps, l’évolution récente de la production, des importations et exportations et de la demande intérieure de boissons alcoolisées. Cette analyse au niveau des produits est ensuite complétée par une étude de la branche des boissons alcoolisées, dans laquelle les volets production, valeur ajoutée, investissements et emploi sont abordés. Enfin, partant des tableaux entrées-sorties de 2010, les multiplicateurs de production, de revenu et d’emploi sont calculés, de même que la contribution totale au PIB belge et à l’emploi, de l’ensemble de la chaîne de production et de distribution des boissons alcoolisées produites et importées en Belgique.
L’Institut des Comptes Nationaux (icn) présente dans cette publication les tableaux entrées-sorties à prix courants pour l’année 2010. Conformément à l’article 109 de la loi du 21 décembre 1994, le Bureau fédéral du Plan (bfp) est responsable, dans le cadre de l’icn, de l’élaboration des tableaux entrées-sorties quinquennaux.
L’Institut des Comptes Nationaux (ICN) présente dans cette publication les tableaux entrées-sorties à prix courants pour l’année 2010, élaborés conformément à la méthodologie du SEC 1995 ainsi que dans les nomenclatures NACE Rév. 2/CPA 2008. Conjointement aux tableaux des ressources et des emplois dont ils sont déduits, les tableaux entrées-sorties assurent la cohérence des comptes nationaux. Les tableaux présentés dans cette publication sont cohérents avec les Comptes nationaux, Partie 2 – Comptes détaillés et tableaux 2012, publiés par l’ICN en octobre 2013. Les tableaux entrées-sorties constituent en outre un instrument d’analyse, mis à la disposition des décideurs, pour l’étude des relations interindustrielles et les études d’impact direct et indirect.
Depuis 1994, le Bureau fédéral du Plan a dans ses attributions l’estimation des tableaux entrées‐sorties quinquennaux pour la Belgique. Ces tableaux représentent un outil unique d’analyse des relations qui existent entre les différentes branches d’activité au sein de l’économie belge. Lorsqu’ils sont intégrés dans un modèle entrées‐sorties, ils permettent de fournir rapidement différentes mesures synthétiques de ces relations. Cette étude est consacrée à la présentation de deux applications classiques des modèles entrées‐sorties, à savoir les multiplicateurs et les mesures de linkage.
Les utilisateurs de tableaux des emplois et des ressources (TER) et de tableaux entrées-sorties (TES) compilés dans des versions différentes des comptes nationaux (CN), font face à des problèmes de cohérence de leurs données dans le temps, suite aux révisions des CN. Cette étude décrit la méthodologie qui a été suivie pour calculer une série cohérente de TER et de TES pour la période 1995-2007, qui soient compatibles avec les CN publiés en novembre 2010.
In the national accounts labour inputs are collected by industry. Homogenising means transforming labour inputs by industry into labour inputs by product. This homogenisation is done using mathematical techniques. The paper compares the results for two wellknown techniques (product technology and industry technology) and discusses the effects of homogenisation on Belgian data for the years 2000 and 2005. Labour inputs are detailed by gender and education level. An additional distinction is made between employees and self-employed. The paper proposes a solution for the negatives problem that arises when applying the product technology model in the case of self-employed workers. It also assesses the plausibility of results by showing the effects of homogenising on wage costs and value added per head as well as on the ranking of industries by education level. The product and the industry technology model yield significantly different results, most particularly for the employment use of wholesale and retail trade. The results of the product technology model are judged to be most plausible.
Ce Working Paper présente une vue d’ensemble du secteur Horeca en Belgique. Il aborde plus particulièrement différents aspects liés à la démographie des entreprises, l’importance du secteur pour l’économie belge, son évolution depuis le milieu des années nonante et la santé financière des entreprises Horeca. L’offre de services Horeca étant une activité extrêmement intense en emplois, une attention particulière est portée aux aspects d’emploi.
Ce papier montre l’évolution de la production, de la demande intérieure, des importations et des exportations de boissons alcoolisées sur la période 1995‐2009. Ces variables sont présentées pour la bière, le malt, les boissons alcoolisées distillées et non distillées, ainsi que pour certaines boissons non alcoolisées. L’évolution de la valeur ajoutée réalisée au sein de la branche d’activité, ainsi que des investissements, l’emploi et les coûts salariaux par tête sont également présentés. Ces résultats sont complétés par des données sur les caractéristiques de l’emploi dans l’industrie des brasseurs.La présente étude estime et compare la contribution cumulée au PIB et à l’emploi de la production de boissons alcoolisées et de la distribution d’alcools en Belgique pour les années 1995 et 2005. Ces estimations se fondent sur les tableaux entrées‐sorties de ces deux années.
L’Institut des Comptes Nationaux (ICN) présente dans cette publication les tableaux entrées-sorties à prix courants pour l’année 2005 élaborés conformément à la méthodologie du SEC 1995. Conformément à la loi du 21 décembre 1994, le Bureau fédéral du Plan (BFP) est responsable, dans le cadre de l’ICN, de l’élaboration des tableaux entrées-sorties quinquennaux. Dans cette publication, la méthodologie de l’élaboration des tableaux entrées-sorties est décrite et les résultats sont présentés aux niveaux 6x6. Des tableaux plus détaillés sont disponibles (depuis fin mars 2010) sur le site internet du BFP. Le cadre des entrées et sorties décrit de manière détaillée le processus de production et les flux de biens et services dans l'économie belge. Conjointement aux tableaux des ressources et des emplois dont ils sont déduits, les tableaux entrées-sorties assurent la cohérence des comptes nationaux. Ils constituent en outre un instrument d’analyse, mis à la disposition des décideurs, pour l’étude des relations interindustrielles et les études d’impact direct et indirect. Ces dernières années, on a observé un renouveau de l'utilisation des tableaux emplois-ressources et des tableaux entrées-sorties, notamment à des fins d'analyse dans le domaine de la mondialisation et de l'économie de l'environnement.
Cette étude propose une analyse détaillée du secteur Horeca. Outre un aperçu de la démographie des entreprises, elle présente l’importance du secteur Horeca dans l’économie belge, ainsi que son évolution depuis le milieu des années nonante. La production de services Horeca nécessitant une main d’œuvre importante, une attention particulière est portée aux aspects d’emploi. Cette étude fait appel à des données provenant des Comptes nationaux 1995-2003 et aux tableaux entrées-sorties 2000, complétés par des bases de données administratives et des données d’enquêtes.
Cette étude présente l’évolution de la production et de la demande de boissons alcoolisées en Belgique entre 1995 et 2000. L’analyse porte également sur la contribution de la production et de la distribution de boissons alcoolisées au PIB. Ce travail est basé sur le tableau entrées-sorties de l’année 1995.
Le tableau entrées-sorties (ou Input-Output) est un tableau qui fournit une description détaillée des activités de production intérieures et des opérations sur produits d’une économie. Il montre l’interdépendance entre les branches en indiquant les biens et services qui entrent dans la production d’autres biens et services, et les utilisations finales des produits. Il donne également la structure des coûts de production des branches.