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Dans cette étude, l’emploi lié directement et indirectement aux exportations est estimé sur base d’un tableau entrées-sorties hétérogène en termes d’exportations. Dans ce tableau, les branches de la manufacture sont désagrégées selon l’intensité d’exportation des entreprises pour tenir compte de différences dans leurs processus de production. Les résultats montrent que 1,32 million d’emplois en Belgique étaient liés aux exportations en 2010, soit 29,5 % de l’emploi total
Pour permettre une analyse plus fine de la compétitivité et de l’intégration dans les chaînes de valeur, ce working paper présente une scission des branches manufacturières dans les tableaux emplois-ressources et entrées-sorties de la Belgique pour l’année 2010, en entreprises tournées vers l'exportation et entreprises tournées vers le marché domestique. Cette scission est réalisée à partir de microdonnées et les entreprises sont considérées comme exportatrices dès lors que minimum 25% de leur chiffre d’affaires est réalisé à l’exportation. Les analyses menées à partir du TES hétérogène en termes d’exportations ainsi obtenu mettent en lumière des différences de structures d’input et d’importation entre les deux types entreprises : le contenu en valeur ajoutée de la production des entreprises exportatrices est moins élevé, et elles importent proportionnellement plus de produits intermédiaires. En outre, les exportations de ces entreprises génèrent une valeur ajoutée substantielle dans d'autres entreprises belges, en particulier des entreprises de services. Du point de vue des politiques à mener, ces résultats montrent que la compétitivité extérieure de la Belgique ne dépend pas uniquement des entreprises exportatrices, mais aussi des entreprises tournées vers le marché belge. En conséquence, si l’on veut maximiser les effets de la promotion des exportations sur la création de valeur ajoutée en Belgique, mener des actions ciblées sur les seules entreprises exportatrices ne suffit pas.
Ce Working Paper dresse l’analyse de l’importance du secteur des boissons alcoolisées dans l’économie belge, en mettant un accent particulier sur la bière. Il décrit, dans un premier temps, l’évolution récente de la production, des importations et exportations et de la demande intérieure de boissons alcoolisées. Cette analyse au niveau des produits est ensuite complétée par une étude de la branche des boissons alcoolisées, dans laquelle les volets production, valeur ajoutée, investissements et emploi sont abordés. Enfin, partant des tableaux entrées-sorties de 2010, les multiplicateurs de production, de revenu et d’emploi sont calculés, de même que la contribution totale au PIB belge et à l’emploi, de l’ensemble de la chaîne de production et de distribution des boissons alcoolisées produites et importées en Belgique.
Au cours des deux dernières décennies, la tendance à la libéralisation du commerce international s’est poursuivie et dans le même temps les réglementations environnementales ont été rendues plus strictes, en particulier celles concernant les émissions de gaz atmosphériques. Ceci fait craindre, dans les pays industrialisés, que des activités intensives en émissions soient de plus en plus réalisées à l’étranger. Cette étude propose une approche pour tester si des branches d’activité intensives en émissions ont plus recours à des biens intermédiaires importés. Ce test est appliqué à l’industrie manufacturière belge pour les années 1995 à 2007. Trois types d’émissions atmosphériques sont pris en compte : les gaz à effet de serre, les substances acidifiantes et les précurseurs d’ozone troposphérique. Selon les résultats, les branches d’activité intensives en émissions de substances acidifiantes (SO2, NOX and NH3) ont tendance à importer plus de bien intermédiaires. Cela reflète la mise en application plus stricte des réglementations en matière de qualité de l’air qui concerne directement les émissions de substances acidifiantes. Par contre, ce n’est pas le cas pour les émissions de précurseurs d’ozone troposphérique et surtout pour les gaz à effet de serre. Pour cette dernière catégorie, même si les réglementations paraissent sévères, leur mise en application semble moins stricte.
Le Bureau fédéral du Plan a rédigé, en mai 2012, un rapport intermédiaire sur la compétitivité de la Belgique en réponse à une demande du Premier Ministre dans le cadre de la première phase de l’élaboration du plan de relance. Ce rapport établissait le diagnostic de la compétitivité belge et devait permettre d’éclairer le gouvernement sur la situation de la Belgique relativement aux trois pays voisins. Les analyses se sont poursuivies en vue de mettre en évidence les déterminants de la compétitivité et par là, les principaux défis à relever pour l’améliorer. La publication actuelle, finalisée le 26 octobre 2012, synthétise ces analyses. Elle a été communiquée au Premier Ministre et au Ministre de l’économie comme appui technique à la deuxième phase du plan de relance dans le cadre de l’élaboration du budget 2013.
Le présent article contient des estimations de l’impact des délocalisations de biens manufacturés et de services aux entreprises sur la productivité au niveau des branches d’activité en Belgique pour la période 1995 ‐ 2004. Une mesure des délocalisations à prix constants est calculée avec des données provenant d’une série temporelle de tableaux emplois ‐ ressources. Ces estimations pré ‐ sentent un intérêt particulier car des travaux antérieurs tendaient à montrer que les délocalisa ‐ tions n’ont pas eu d’incidence sur l’emploi en Belgique. De plus, cette étude est parmi les pre ‐ mières à analyser cette question de façon distincte pour les services marchands.
Ce papier montre l’évolution de la production, de la demande intérieure, des importations et des exportations de boissons alcoolisées sur la période 1995‐2009. Ces variables sont présentées pour la bière, le malt, les boissons alcoolisées distillées et non distillées, ainsi que pour certaines boissons non alcoolisées. L’évolution de la valeur ajoutée réalisée au sein de la branche d’activité, ainsi que des investissements, l’emploi et les coûts salariaux par tête sont également présentés. Ces résultats sont complétés par des données sur les caractéristiques de l’emploi dans l’industrie des brasseurs.La présente étude estime et compare la contribution cumulée au PIB et à l’emploi de la production de boissons alcoolisées et de la distribution d’alcools en Belgique pour les années 1995 et 2005. Ces estimations se fondent sur les tableaux entrées‐sorties de ces deux années.
Ce working paper décrit les évolutions des coûts unitaires du travail d’abord en comparaison avec les trois pays voisins (1996‐2007) ensuite en comparaison intersectorielle (1996‐2008). L’analyse met en évidence le rôle prépondérant joué par les évolutions de productivité dans les performances de coûts unitaires du travail dans l’industrie manufacturière mais aussi dans les services marchands. La chimie, la fabrication de matériel de transport, la fabrication d’appareils électriques et électroniques et les activités financières sont les branches d’activité affichant les moins bonnes performances de productivité au cours des années récentes.
La Belgique a perdu des parts de marché à l’exportation de biens manufacturés au cours de la dernière décennie. La décomposition de cette perte par la méthode de la ‘Constant Market Shares Analysis’ révèle que cela provient surtout d’une faiblesse structurelle. L’orientation géographique très défavorable des exportations de la Belgique est à la base de pertes de parts de marché qui ne sont que partiellement compensés par les gains grâce à la spécialisation produit favorable. Il s’ajoute à cela une perte de compétitivité modérée.
Les États membres de l'Union européenne doivent transposer, pour la fin du mois de décembre 2009, la directive 2006/123/CE relative aux services dans le marché intérieur. Cette dernière vise principalement à éliminer les obstacles à la liberté d'établissement et au développement des activités de services entre les pays de l'Union. Dans ce cadre, il a été demandé aux États membres de passer en revue leur législation et d'adapter les aspects qui sont en contradiction avec les dispositions de cette directive.
En Belgique, parallèlement à ce processus, il a été demandé au Bureau fédéral du Plan (BFP) et à la Banque nationale de Belgique (BNB) de procéder à une étude de l'impact potentiel de cette directive sur l'économie, sous la supervision d'un comité d'accompagnement composé du Conseil central de l'économie (CCE), du Conseil national du travail (CNT) et des conseils économiques et sociaux régionaux. Le présent rapport constitue la synthèse de ce travail conjoint.
Ce document analyse graphiquement et économétriquement la relation entre la position relative, en termes de valeur ajoutée et de prix, de la manufacture et des services marchands belges dans l'Union européenne des Quinze sur la période 1970-2005. Les prix relatifs sont ensuite décomposés en coûts relatifs des facteurs de production. L'étude se poursuit en remplaçant les coûts unitaires relatifs du travail par les salaires horaires relatifs et les productivités relatives. Finalement, les productivités relatives sont remplacées par leurs composantes, c'est-à-dire les intensités capitalistiques relatives, les effets relatifs de composition de la main-d'œuvre et les productivités totales relatives des facteurs. Toutes les données utilisées sont extraites de la base de données EUKLEMS dans sa version de mars 2008.
Ce working paper analyse le lien entre l’évolution de la position relative et les prix relatifs de la manufacture et des services marchands belges dans l’ensemble européen sur la période 2000-2005. L’évolution des prix relatifs est, ensuite, décomposée en évolution des coûts unitaires relatifs de production pour déterminer l’origine des mouvements de prix observés. L’analyse repose sur la base de données EUKLEMS telle que publiée en mars 2008.
Dans le contexte d’une globalisation économique croissante, les délocalisations font l’objet d’un vif débat qui porte aussi bien sur leurs causes et leur ampleur que sur leurs conséquences pour des pays développés comme la Belgique. La présente étude du Bureau fédéral du Plan entend apporter deux contributions à ce débat : une actualisation de la définition du concept de délocalisation (‘offshoring’ en anglais) ainsi qu’une présentation d’indicateurs pour mesurer indirectement les délocalisations à l’aide de statistiques du commerce extérieur pour la Belgique.
The aim of this paper is to analyse the trends between 1991 and 2001 in the world export market shares of the bleu and a sample of other countries including among others the Member States of the European Union (eu). For this purpose, we apply Constant Market Shares Analysis (cmsa) to changes in the world export market shares of those countries for the subperiods 1991/1997 and 1997/2001.