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Publications

Dans un souci de transparence et d’information, le BFP publie régulièrement les méthodes et résultats de ses travaux. Les publications sont organisées en séries, entre autres, les perspectives, les working papers et planning papers. Certains rapports peuvent également être consultés ici, de même que les bulletins du Short Term Update publiés jusqu’en 2015. Une recherche par thématique, type de publication, auteur et année vous est proposée.

Vingt ans de perspectives énergétiques à long terme - Une analyse rétrospective [ FOR_ENERGY2020_12251 - ]

Le Bureau fédéral du Plan élabore des perspectives énergétiques à long terme pour la Belgique depuis 20 ans, à la fréquence d’une étude tous les 3 ans. La première édition a été publiée en janvier 2001, la sixième et dernière en date, en octobre 2017. A l’automne 2020, de nouvelles perspectives énergétiques auraient dû paraître mais ce ne sera pas le cas. Une des raisons est l’absence d’un ancrage européen récent auquel accrocher les perspectives énergétiques de 2020. En effet, par souci de cohérence avec le contexte européen, les perspectives belges se fondent dans une large mesure sur les exercices de projections de la Commission européenne dont la dernière publication date de 2016. A la place de nouvelles perspectives énergétiques pour la Belgique, nous avons choisi de concrétiser un projet de longue date : réaliser et publier une analyse rétrospective des perspectives antérieures.

  Auteurs

Dominique Gusbin (A), Danielle Devogelaer (C)
 
A : Auteur, C : Contributeur

  Type de publication

Prévisions & perspectives

Les prévisions et perspectives présentent des évolutions futures de la Belgique, dans les domaines socioéconomique, budgétaire et énergétique ainsi que pour la demande de transport.

20 ans de perspectives en 2020

Le Bureau fédéral du Plan élabore des perspectives énergétiques à long terme pour la Belgique depuis 20 ans, à la fréquence d’une étude tous les 3 ans. La première édition a été publiée en janvier 2001, la sixième et dernière en date, en octobre 2017. A l’automne 2020, de nouvelles perspectives énergétiques auraient dû paraître mais ce ne sera pas le cas. Une des raisons est l’absence d’un ancrage européen récent auquel accrocher les perspectives énergétiques de 2020. En effet, par souci de cohérence avec le contexte européen, les perspectives belges se fondent dans une large mesure sur les exercices de projections de la Commission européenne dont la dernière publication date de 2016. A la place de nouvelles perspectives énergétiques pour la Belgique, nous avons choisi de concrétiser un projet de longue date : réaliser et publier une analyse rétrospective des perspectives antérieures.

Avant d’en brosser les traits, il convient de rappeler que les perspectives énergétiques à long terme ne sont en aucun cas des déclarations sur ce qu’il va se passer mais ébauchent davantage des trajectoires possibles partant d’hypothèses et du cadre méthodologique sous-jacents à l’exercice de projection. L’analyse rétrospective de perspectives poursuit essentiellement quatre objectifs : (1) comparer les projections avec les statistiques, (2) comprendre l’origine des écarts, (3) éclairer les utilisateurs sur les arcanes méthodologiques et statistiques, et (4) tirer les enseignements, épingler les bonnes pratiques pour les exercices futurs.

Elle se penche ici sur les trois premières éditions publiées en 2001, 2004 et 2007. En effet, compte tenu du pas temporel adopté dans les perspectives (à savoir des projections par pas de 5 ans), trois perspectives seulement parmi les six publiées, offrent plus de deux années de comparaison possible avec les données statistiques (2005, 2010 et 2015). Elle s’attache à deux scénarios dans chaque publication : le scénario de référence et un scénario alternatif, choisi pour sa pertinence au regard des politiques effectivement adoptées ultérieurement.

L’analyse rétrospective balaie un grand nombre d’indicateurs énergétiques des plus généraux au plus détaillés. Les sources des divergences sont multiples et il est complexe, pour ne pas dire impossible, de dégager la contribution précise de chaque cause. Ce degré de précision n’est cependant pas essentiel pour dégager les conclusions clés, extraire les principales causes des écarts entre perspectives et statistiques et tirer des enseignements utiles pour l’élaboration et l’interprétation des perspectives futures.

  Données à consulter

None

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