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L'institution
Le Bureau fédéral du Plan (BFP) est un organisme indépendant d'intérêt public. Il réalise des études et des prévisions sur des questions de politique économique, sociale, environnementale et leur intégration dans une perspective de développement durable.
Le nombre d’habitants en Belgique continue d’augmenter dans les prochaines années, en moyenne de 25 000 habitants supplémentaires par an jusqu’en 2070 (une hausse de 10% entre 2023 et 2070). Au niveau régional, les évolutions sont contrastées. La population de la région de Bruxelles-Capitale diminue de 4% entre 2023 et 2070. En région wallonne, la croissance de sa population est très faible entre 2023 et 2070, soit 2% ; avec une croissance négative à partir de la fin des années 2040. La croissance reste plus dynamique en région flamande, à savoir une augmentation de 17% du nombre d’habitants à l’horizon 2070.
Alors que l’augmentation du nombre d’habitants en Belgique en 2022 s’avère exceptionnellement élevée (+104 000 habitants) selon les nouvelles projections démographiques, l’augmentation à long terme est moins dynamique que celle observée sur les trente dernières années. La population flamande garde cependant une croissance relativement comparable à celle mesurée sur les dernières décennies. La Wallonie se caractérise par une croissance nettement plus faible qu’avant. À Bruxelles, la population n’augmentera pratiquement pas en projection.
Près de 43 000 demandes de protection temporaire ont été enregistrées à la date du 20 mai en Belgique depuis le début de la guerre en Ukraine. Il est donc quasi acquis que la croissance démographique en 2022 sera impactée par cet afflux de réfugiés. Le Bureau fédéral du Plan a mis à jour sa projection démographique de février en vue des perspectives économiques qui seront publiées le 17 juin prochain. Cette révision table sur 83 000 réfugiés en provenance d’Ukraine en 2022. Dans un contexte qui reste incertain, la croissance attendue pour 2022 s’établirait à 133 000 habitants, au lieu des 50 000 projetés lors de l’exercice précédent. Étant donné le statut de protection temporaire de ces migrants qui leur octroie une autorisation de séjour limitée dans le temps, le scénario fait l’hypothèse que 80 % de ces migrants quitteront la Belgique durant la période 2023-2024. La croissance démographique à long terme n’est donc pas impactée.
La crise sanitaire a affecté la croissance démographique de la Belgique en 2020, mais dans une moindre mesure qu’envisagé dans les Perspectives de l’an dernier. En particulier, les migrations internationales ont été peu influencées par les restrictions à la mobilité internationale. Ces dernières étant pour la plupart levées, les flux migratoires ne devraient plus être contraints par la pandémie. Le premier confinement de 2020 est caractérisé par une baisse temporaire des conceptions (peu de naissances 9 mois plus tard), lesquelles repartent à la hausse dès la fin de ce premier confinement et se concrétisent par une hausse de la natalité en mars-avril 2021. De manière plus globale, la crise sanitaire ne devrait pas avoir de conséquences sur les tendances de fond en matière de fécondité, mortalité et migration, et par conséquent sur la croissance démographique à long terme.
La nouvelle statistique de population selon l’origine publiée par Statbel a permis au BFP de calculer la fécondité selon l’origine et de présenter les naissances selon l’origine de la mère. En Belgique, le nombre moyen d’enfants par femme en 2020 est de 1,54. Ce nombre varie de 1,38 pour les Belges d’origine belge, à 1,58 pour les Belges d’origine étrangère et à 2,05 pour les femmes de nationalité étrangère. Sur l’ensemble des enfants nés en 2020, 52,3 % avaient une mère belge d’origine belge, 22,8 % avaient une mère belge d’origine étrangère et 24,9 % avaient une mère de nationalité étrangère.
Cette publication présente les principaux résultats des perspectives démographiques pour la Belgique : population, ménages, naissances, décès, migrations internationales et migrations internes. Afin de mettre en avant la sensibilité des résultats à certaines hypothèses retenues, trois scénarios alternatifs y sont analysés : l’un lié à la crise sanitaire (Covid-19), un autre modifiant l’hypothèse de mortalité à long terme et un dernier adaptant l’hypothèse relative à l’émigration internationale.
Les perspectives démographiques 2020-2070 présentent l’évolution de la population et des ménages en Belgique de 2020 à 2070. Outre la mise à jour des tendances démographiques futures, le présent exercice repose sur un scénario spécifique lié à la pandémie de la COVID-19. La croissance de la population en 2020 et 2021 sera très modérée, en particulier suite à l’impact de COVID sur la mortalité et la migration internationale. À long terme, la population en Belgique augmentera en moyenne de 25 000 habitants par an, pour atteindre 12,8 millions d’habitants en 2070.
Les perspectives démographiques 2019-2070 ont été publiées début mars 2020, juste avant l’arrivée des premiers signes de la présence de la COVID-19 sur le territoire belge. Au regard de l’évolution de l’épidémie et des mesures prises par le Conseil National de Sécurité (CNS) concernant la gestion de la propagation de la COVID-19, une mise à jour de ces perspectives semblait incontournable.
Dans cette mise à jour, seules les hypothèses de mortalité et de migration internationale ont été adaptées. Par manque d’information sur l’impact de l’épidémie sur la fécondité et les migrations internes, ces composantes n’ont pas été mises à jour.
Les perspectives démographiques 2018-2070 présentent l’évolution de la population et des ménages en Belgique de 2018 à 2070. Les hypothèses ont été mises à jour en tenant compte des nouvelles observations disponibles, en particulier les statistiques de population au 1er janvier 2018 et les statistiques de mouvements (naissances, décès, migrations internes et internationales) au cours de l’année 2017. Ces perspectives apportent également un éclairage spécifique sur la fécondité à moyen terme
Le Bureau fédéral du Plan publie ses projections démographiques 2017-2070 pour la Belgique. Cet exercice fait notamment apparaître les effets de la disparition de la génération du baby-boom ainsi que certaines différences régionales.
Ce Working Paper analyse plusieurs variantes des projections démographiques. La première approche met en évidence l’impact de scénarios alternatifs d’évolution future des composantes de la croissance de la population. L’impact de certains de ces scénarios sur l’évolution des dépenses sociales et le taux de risque de pauvreté des pensionnés est également analysé. La seconde approche consiste à réaliser une analyse de sensibilité de la projection démographique à certains paramètres du modèle, en particulier les périodes d’observations retenues pour estimer des tendances futures.
Ces perspectives démographiques présentent l’évolution de la population et des ménages en Belgique de 2016 à 2060. Dans un premier temps, ce document présente le scénario retenu pour réaliser ces perspectives. Dans un second temps, les principaux résultats sont présentés pour la Belgique, les régions et les arrondissements.
Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique et Information économique ont mis à jour leurs perspectives démographiques à l’horizon 2060. La population du Royaume passe de 11,2 millions en 2014 à 11,9 millions en 2030 (soit + 7%) et 13,1 millions en 2060 (soit +17%). Le nombre de ménages privés au niveau du Royaume passe de 4,8 millions en 2014 à 5,3 millions en 2030 (soit +10%) et à 5,9 millions en 2060 (soit +23%).
Ces résultats se basent sur un ensemble d’hypothèses relatives aux évolutions futures de la natalité, la mortalité et la migration internationale et interne ainsi que, pour les ménages, l’évolution des différentes formes de vie commune.
Un chapitre de la publication est également consacré aux quotients de mortalité prospectifs, permettant de projeter les espérances de vie « du moment » (approche transversale) et les espérances de vie « générationnelle » (approche longitudinale).
Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique et Information économique ont mis à jour leurs perspectives démographiques à l’horizon 2060. La population du Royaume passe de 11,1 millions en 2013 à 11,9 millions en 2030 (soit + 7%) et 12,5 millions en 2060 (soit +13%). Le nombre de ménages privés au niveau du Royaume passe de 4,8 millions en 2013 à 5,3 millions en 2030 (soit +11%) et à 5,8 millions en 2060 (soit +21%).
Ces résultats se basent sur un ensemble d’hypothèses relatives à l’évolution future de la natalité, la mortalité et la migration internationale et interne ainsi que, pour les ménages, l’évolution des différentes formes de vie commune.
Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique et Information économique ont mis à jour leurs perspectives démographiques à l’horizon 2060. Sur l’ensemble de la période de projection, l’immigration internationale connaît une évolution à la baisse mais reste le principal facteur de croissance de la population au niveau du Royaume. A court terme, l’immigration issue des pays du sud de l’Union Européenne des 15 resterait affectée par la crise économique et financière. L’impact des mesures prises en 2011 relatives au regroupement familial et aux séjours pour motifs humanitaires et médicaux continuerait à influencer à la baisse l’immigration en particulier issue des pays non européens. Suite à une diminution de leur taille moyenne, le nombre de ménages en Belgique connaît une croissance à long terme plus rapide que celle de la population.
Le Bureau fédéral du Plan réalise régulièrement des perspectives de population à long terme en étroite collaboration avec la Direction générale Statistique et Information économique (DGSIE). Ces nouvelles perspectives de population ont été élaborées sur base des observations du Registre national disponibles jusque fin 2011.
Le Bureau fédéral du Plan réalise régulièrement, en étroite collaboration avec la DG Statistique et Information économique, des perspectives de population à long terme. Sur la base des statistiques démographiques du Registre national consolidées par la DGSIE portant sur les années 2007, 2008 et 2009 et aboutissant à la population observée au 1er janvier 2010, le BFP a élaboré de nouvelles perspectives de population. Ces perspectives remplacent les perspectives de population 2007-2010 qui figuraient jusque là sur les deux sites de la DGSIE et du BFP. Finalisées en avril 2011, elles ont servi aux différents travaux de projection économique du BFP depuis lors. Elles ont donc été intégrées dans les travaux préparatoires à la formation du gouvernement.
L’allongement continu de l’espérance de vie mais surtout la reprise de la fécondité des femmes belges, particulièrement dans la Région de Bruxelles - capitale et en Région flamande, et des immigrations internationales encore en augmentation ces dernières années, favorisent davantage qu’auparavant la hausse future de la population. Les populations de la Belgique et de la Région de Bruxelles - capitale (au 1er janvier 2010 de respectivement 10.839.855 et 1.089.538 personnes) seraient respectivement de 13.515.000 et 1.475.200 personnes en 2060. La population serait aussi plus jeune que prévu antérieurement. Cependant, le coefficient de dépendance des âgés du pays est toujours appelé à fortement augmenter, de 26 âgés pour 100 personnes d’âge actif en 2010 à 42 en 2060 (45 précédemment).