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Il ressort d’une nouvelle évaluation de l’aide publique à la R&D en Belgique que les subventions octroyées par les trois Régions et la dispense fédérale partielle de précompte professionnel pour les chercheurs ont contribué à accroître les dépenses de R&D en Belgique. Les résultats sont moins positifs pour un certain nombre d’incitants que les autorités fédérales octroient via l’impôt des sociétés. Étant donné que ces incitants fiscaux représentent la majeure partie du coût budgétaire de l’aide publique à la R&D, qui est en rapide augmentation, l'efficience de l'aide pourrait être accrue.
Les subventions régionales et certaines incitants fiscaux semblent encourager les entreprises à augmenter leurs investissements dans les activités de R&D. Certaines incitations de l’impôt des sociétés semblent n’avoir aucun effet d’additionnalité, voire évincer des dépenses en R&D que les entreprises autofinanceraient. Vue que ces incitants se représentent la part du lion du coût budgétaire en augmentation rapide du soutien public à la R&D des entreprises, l’efficience des incitants fiscaux pour les activités de R&D pourrait être accrue en introduisant un plafond sur le montant total de l’aide publique que les entreprises peuvent recevoir, comme le montre également une étude internationale.
Cette étude examine l'évolution du dynamisme entrepreneurial et son lien éventuel avec la croissance de la productivité en Belgique. Des statistiques sur la création d'entreprises, le retrait d'entreprises et la redistribution de la production entre entreprises au sein des branches d’activité sont présentées. Des données sur les entreprises belges, couvrant la période 2003-2017, sont utilisées pour décomposer la croissance de la productivité. Cette étude fournit des indications probantes d’une contribution substantielle des start-up dans les premières années de leur création à la croissance de la productivité des branches d’activité.
Des études récentes ont mis en évidence l’importance des entrants et des jeunes entreprises pour la création d’emploi, la productivité et la croissance économique. Certains académiques soutiennent que la diminution du taux auquel les nouvelles entreprises sont créées peut entrer en ligne de compte pour expliquer le ralentissement de la productivité dont sont témoins la plupart des pays de l’OCDE. La Belgique se compare défavorablement avec d’autres pays en raison de son très faible taux de start-up. Ce papier revoit les preuves empiriques entre les pays, fournit une analyse supplémentaire du rôle des jeunes entreprises dans la dynamique de l’emploi et de la productivité par branche en Belgique et conclut par une discussion des implications pour la politique économique.