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Ce Working Paper propose quatre nouveaux indicateurs composites pour mesurer la soutenabilité du bien-être à partir de l’évolution du stock de capitaux transmis aux générations futures. Ces indicateurs mesurent l’évolution des capitaux humain, social, environnemental et économique. Leur analyse indique que la soutenabilité du bien-être en Belgique est remise en question du fait de la diminution du capital environnemental.
Ce Working Paper propose onze nouveaux indicateurs composites afin de mesurer l’évolution du bien-être pour les femmes, les hommes, quatre catégories d’âge et cinq catégories (quintiles) de revenu en Belgique. Ils ont été construits à partir d’une analyse statistique des déterminants du bien-être spécifiques à ces catégories de la population. Ces indicateurs complètent l’indicateur Bien-être ici et maintenant (BEIM) qui mesure l’évolution du bien-être, en moyenne en Belgique.
Ce Working Paper propose un indicateur pour mesurer le bien-être actuel des Belges. Il a été construit à partir de résultats objectifs sur les déterminants du bien-être spécifiques à la Belgique. Il complète les indicateurs économiques, qui se limitent à mesurer le bien-être à travers les seules ressources financières des Belges. Il a l’avantage d’être transparent, décomposable et facilement communicable. Plus que le niveau de bien-être en tant que tel, il permet de mesurer son évolution dans le temps. Son analyse indique que le bien-être a diminué entre 2005 et 2016. Cette baisse est principalement due à une détérioration de l’état de santé des Belges.
À travers les données de l’enquête EU-SILC, ce Working Paper analyse les déterminants du bien-être individuel en Belgique. Il en ressort qu’en moyenne la santé, tant mentale que physique, est le principal déterminant du bien-être des Belges. Avoir un niveau de revenu suffisant pour accéder à un mode de vie considéré comme standard en Belgique, avoir un travail et être entouré de proches ont également un impact positif important sur le bien-être. C’est ce qui ressort des résultats pour un Belge « moyen ». L’analyse de différents sous-groupes montre aussi que ces déterminants n’ont pas la même importance pour tous les Belges. Ces résultats contribuent aux travaux du BFP sur la recherche d’indicateurs complémentaires au PIB.
Un des principaux volets du récent projet d’Accord interprofessionnel (AIP) 2011-2012 porte sur la liaison au bien-être des allocations sociales. Cette proposition de revalorisation des prestations sociales résulte d’un processus long et s’inscrit dans le cadre de la loi relative au pacte de solidarité entre les générations qui, fin 2005, instaurait un mécanisme structurel d’adaptation des prestations sociales à l’évolution générale du bien-être. Le présent Working Paper décrit la première étape de ce processus, auquel a participé le Bureau fédéral du Plan, à savoir, l’estimation des moyens financiers réservés à l’adaptation des allocations sociales pour la période 2011-2012. En particulier, dans le régime salarié, ces moyens s’élèvent à 233,8 millions en 2011 et 497,9 millions en 2012, le récent projet d’AIP ne prévoyant toutefois de n’utiliser que 60% de ces montants. Il offre également une perspective historique sur la politique sociale en Belgique, d’une part, en retraçant les principaux tournants de cette politique et, d’autre part, en analysant l’évolution du montant moyen des principales prestations sociales depuis 1980. En ressort un paysage contrasté: les pensionnés, à l’inverse des chômeurs et des invalides, ont globalement vu leur niveau de vie relatif s’améliorer sur la période 1980-2009.
Depuis le début des années 90, le BFP étudie la soutenabilité budgétaire à long terme des pensions légales à l’aide du modèle macro-budgétaire MALTESE. Depuis quelques années, le BFP dispose aussi du modèle de microsimulation dynamique MIDAS qui permet de compléter l’analyse de la soutenabilité budgétaire par celle de la soutenabilité sociale, ou, autrement dit, de l’adéquation des pensions légales. Ce Working Paper illustre la complémentarité de ces deux modèles au travers de l’analyse de différents scénarios macroéconomiques (concernant l’emploi et la croissance de la productivité) et de différentes réformes.
Le Pacte de Solidarité entre les Générations qui a force de loi depuis fin décembre 2005 a instauré un mécanisme structurel de liaison des allocations sociales à l’évolution générale du bien-être. Ce mécanisme est constitué d’un double dispositif qui en assure la flexibilité mais le rend particulièrement complexe : d’une part, il définit une méthode de calcul qui permet de déterminer une enveloppe budgétaire disponible pour financer ces relèvements des allocations sociales; d’autre part, il instaure une procédure de négociations entre partenaires sociaux qui doit conduire à fixer les modalités concrètes de ces relèvements tout en respectant l’enveloppe budgétaire susmentionnée. Ce dispositif a été appliqué une première fois en 2006 pour déterminer l’enveloppe budgétaire réservée à la liaison au bien-être des allocations sociales en 2007-2008 et pour en fixer les modalités d’utilisation. Le Bureau fédéral du Plan, dans la présente étude, revisite ce dispositif et présente une analyse détaillée de ce premier cas d’application.
Un des faits marquants des évolutions économiques de la décennie nonante est la divergence de croissance entre pays industrialisés, divergence qui renverse la tendance à la convergence observée au cours des décennies précédentes. En particulier, les Etats-Unis ont enregistré une période longue de croissance créatrice d’emplois sans pression inflatoire alors que durant la même période, l’économie européenne connaissait une croissance ni aussi longue ni aussi forte. Parmi les explications avancées, l’évolution contrastée des gains de productivité de part et d’autre de l’Atlantique figure souvent en bonne place.