Actualités
Communiqués de presse
Colloques & congrès
5 dernières bases de données
Outils & infos
Le BFP met à votre dispositions quelques outils pour retrouver des informations sur le site : moteur de recherche, carte du site, classification et mots-clés. Par ailleurs, vous trouverez également les rubriques relatives à l'utilisation des cookies, notre charte de l'utilisateur ou la possibilité de formuler une plainte.
Le Comité d’étude sur les investissements publics dresse un état des lieux de l’investissement public en Belgique. Il étudie l’évolution des stocks de capitaux, des flux d’investissement annuels (formation brute de capital fixe et aides à l’investissement) un benchmark avec des pays européens, un focus sur les projections d’investissement jusqu’en 2029 et des recommandations.
Le Comité présente des bonnes pratiques pour la planification stratégique, l’évaluation et la sélection, la budgétisation, la mise en œuvre et l’évaluation à postériori des projets d’investissement public. Ces pratiques de bonne gestion sont complétées par une série de pratiques soutenant des objectifs dans les domaines de la durabilité, de l’innovation, de lutte contre la collusion et des standards sociaux.
En vue d’établir une base pérenne pour ses futurs travaux, le Comité apporte un éclairage sur la définition de l’investissement public en détaillant les différents types de capitaux (fixe, humain, social, naturel) et les différentes implications possibles du secteur public. Ensuite, le rapport illustre le rôle des investissements publics dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable, couvrant différentes dimensions de la vie en société : sociétale, environnementale et économique.
L’investissement des autorités publiques belges, et en particulier la part consacrée à l’infrastructure, est relativement faible à la fois historiquement et en comparaison avec les pays voisins. Une simulation à l’aide du modèle Quest III de la Commission européenne suggère qu’une augmentation permanente de l’investissement du gouvernement de 0,5% du PIB augmente le PIB, la consommation privée et l’investissement privé. L’impact de mécanismes alternatifs de financement est comparé. Finalement, une réallocation, budgétairement neutre, de l’investissement en faveur de l’infrastructure conduirait, déjà à moyen terme, à des gains substantiels de PIB et de ses principales composantes.