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Nous présentons, dans cette publication, de nouvelles perspectives énergétiques à l’horizon 2050. Nous accordons une attention plus soutenue à l’évolution et aux déterminants des émissions de gaz à effet de serre. Nous avons intégré les grands axes du cadre européen et du Plan national énergie-climat dans le scénario de référence. Cette approche nous permet de déterminer si la Belgique atteindra les objectifs de réduction des émissions pour 2030.
Le 22 décembre 2017, le Bureau fédéral du Plan a été sollicité par le cabinet de la ministre fédérale de l’Energie Mme Marghem pour réaliser une nouvelle étude. Cette mission répond à la demande de pouvoir disposer de chiffres additionnels suite à la parution de la note sur une vision commune pour la transition élaborée par les quatre ministres de l’Energie. L’étude présente une analyse de l’impact sur des indicateurs socioéconomiques prédéfinis de quatre scénarios électriques en 2030.
Ce rapport, rédigé à la demande de la ministre fédérale de l’Energie, s’inscrit dans le prolongement de l’analyse coûts-bénéfices réalisée en février 2017 par le Bureau fédéral du Plan. Ce rapport la complète en examinant une série de nouveaux éléments qui ont un impact sur le parc de production belge. Quatre questions sont abordées. Premièrement, l’impact d’une augmentation de 2 GW de la capacité de transport aux frontières de la Belgique sur le fonctionnement du parc domestique de production thermique flexible est analysé. Plus particulièrement, les effets de cette augmentation sur la durée de fonctionnement des centrales au gaz, le coût marginal du système, les émissions de CO2, les volumes de gaz naturel nécessaires et l’emploi sont décrits. Deuxièmement, le rapport évalue le coût du maintien en service des centrales au gaz actuelles et le compare au coût de construction de nouvelles unités fiables et flexibles. Troisièmement, les effets socioéconomiques d’un risque accru de black-out sont passés en revue. L’asymétrie économique qui en résulte en termes des coûts et bénéfices du maintien d’une capacité de production intérieure suffisante pour respecter le critère légal de perte de charge (LOLE) de 3 heures est documentée. Enfin, la question de la fermeture anticipée des centrales au gaz présentes sur le marché belge et qui n’ont pas encore atteint la limite de leur durée de vie opérationnelle est examiné au travers de plusieurs indicateurs.
Les modèles de transport utilisés pour les perspectives à long terme devraient refléter l’impact des modes de transport partagés, automatisés et électriques. La présente analyse vise à explorer la littérature existante sur la modélisation du parc automobile pour identifier les options susceptibles d’améliorer le modèle PLANET utilisé pour établir les perspectives de la demande de transport en Belgique.
PLANET est déjà un modèle approprié pour représenter l’impact des voitures partagées et automatisées sur le coût d’opportunité du temps de déplacement, le taux d’occupation et le kilométrage annuel des voitures.