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La valeur ajoutée, l'emploi et l'investissement dans les services d'intérêt général dans l'UE27 sont estimés pour l'année 2021.
Ce rapport montre que les minima de pension (les pensions minimums et le droit minimum par année de carrière) ainsi que les périodes assimilées réduisent les inégalités de pension entre les hommes et les femmes. En l’absence de minima, l’écart de pension serait de 37%, au lieu de 31%. Dans l’hypothèse où les périodes assimilées ne le seraient plus, l’écart passerait de 31% à 43%. L’assimilation ‘travail à temps partiel avec maintien des droits’ - une assimilation particulière - a un effet plus limité sur les inégalités de pension. Si cette assimilation n’existait pas, l’écart de pension serait plus élevé de 0,4 point de pourcentage.
Les résultats de ce rapport montrent que la pension moyenne des femmes est moins élevée que celle des hommes : en décembre 2017, le montant brut moyen de la pension des femmes de 65 ans et plus était de 1469 euros, contre 1920 euros pour les hommes. L’écart de pension entre les hommes et les femmes était donc de 24%. L’existence de droits dérivés de pension explique en grande partie le fait que l'écart de pension n’est pas plus marqué. En effet, sans droits dérivés, l'écart atteindrait 50%.
Le Bureau fédéral du Plan utilise le modèle de microsimulation dynamique MIDAS pour analyser la soutenabilité sociale des pensions en Belgique. MIDAS a fait l'objet d'une révision majeure. Dans ce working paper, nous présentons une projection à l’horizon 2070 du risque de pauvreté et des inégalités de revenus parmi les personnes âgées, les pensionnés et dans la population de moins de 65 ans, dans un scénario fondé sur des politiques inchangées en matière de pensions et les évolutions démographiques et socioéconomiques attendues.
MIDAS, le modèle de microsimulation dynamique axé sur la soutenabilité sociale des pensions, a fait l'objet d’une révision majeure ces dernières années afin d'améliorer la validité des projections. Ce Working Paper présente la version actuelle de MIDAS après cette révision et décrit par ailleurs certains nouveaux modules importants.
La Commission de réforme des pensions 2020-2040 a proposé une adaptation du système des pensions qui consisterait à calculer les pensions en fonction de points. Un aspect important de cette réforme était que les rémunérations du passé seraient revalorisées sur la base de la croissance salariale moyenne. Ce working paper analyse qui sont les gagnants et les perdants de l’introduction de ce mécanisme de revalorisation dans le régime des travailleurs salariés par le biais d’un système à points et pourquoi. L’étude montre que les pensionnés percevant une faible pension, les personnes faiblement qualifiées, les locataires et les femmes présentent aujourd’hui des caractéristiques de carrière qui font qu’ils sont davantage avantagés par la réforme que les pensionnés bénéficiant d’une pension élevée, les personnes hautement qualifiées, les propriétaires et les hommes. L’étude montre aussi l’incidence des régimes minimums sur les effets d’une telle réforme.
Ces dernières années, et en particulier durant la période 2005-2009, le montant de la garantie de revenu aux personnes âgées (la GRAPA, l'assistance sociale aux personnes âgées) a été revalorisée en termes réels. Parallèlement, entre 2003 et 2010, le pourcentage de personnes âgées en situation de risque de pauvreté est passé de 21 % à 20,2 %, en passant par un maximum de 23 % en 2005. Dans l'ensemble, le risque de pauvreté n’a donc diminué que très légèrement pendant la période 2003-2010. Nous observons cependant une baisse de l’intensité de la pauvreté des personnes âgées. Ce working paper a pour objectif de comprendre pourquoi les mesures très significatives visant à combattre la pauvreté chez les personnes âgées n’ont pas mené à une baisse plus importante de celle-ci. Le revenu des personnes âgées les plus pauvres est-il insuffisamment soutenu par les minima sociaux? Ou l'indicateur de la pauvreté utilisé et /ou les données sous-jacentes présentent-ils des faiblesses?