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Dans un souci de transparence et d’information, le BFP publie régulièrement les méthodes et résultats de ses travaux. Les publications sont organisées en séries, entre autres, les perspectives, les working papers et planning papers. Certains rapports peuvent également être consultés ici, de même que les bulletins du Short Term Update publiés jusqu’en 2015. Une recherche par thématique, type de publication, auteur et année vous est proposée.
Ce rapport quantifie les coûts marginaux externes du transport (coûts de congestion et coûts environnementaux) au moyen du modèle PLANET du Bureau fédéral du Plan et les compare aux taxes prélevées sur le transport. Ces indicateurs ne sont pas abordés dans les « Perspectives de la demande de transport en Belgique à l’horizon 2040 », qui ont été publiées en 2019 par le Bureau fédéral du Plan et SPF Mobilité et Transports. Ce rapport vient donc les compléter.
Le rapport présente les travaux réalisés par le BFP, à la demande des autorités ou de partenaires, dans ses domaines d’expertise.
Dans un premier temps, nous décrivons l’importance des différences zones géographiques, types de route et périodes de temps pour la congestion et ensuite celle des différents polluants et types d’émissions pour l’impact sur l’environnement. Les résultats sont basés sur la projection de référence des perspectives précitées.
Ensuite, nous attribuons une valeur monétaire à la perte de temps ainsi qu’à une tonne d’émissions de gaz à effet de serre ou de polluants locaux. Cela nous permet de calculer les coûts marginaux environnementaux et de congestion. Ces coûts marginaux de congestion et leur évolution varient sensiblement selon les zones géographiques, les types de route et les périodes de déplacement. De manière générale, les coûts de congestion augmentent entre 2015 et 2040. Les différences selon la période de déplacement et le lieu n’existent pas pour les coûts environnementaux. En revanche, les coûts environnementaux et leur évolution dépendent sensiblement de la valorisation des dommages provoqués par les gaz à effet de serre. Lorsque la valeur monétaire des dommages liés aux gaz à effet de serre est faible, les coûts marginaux environnementaux baissent à l’horizon 2040. Quand la valeur monétaire est élevée, ils augmentent.
Les coûts marginaux externes de congestion sont bien supérieurs aux coûts marginaux externes environnementaux. Vu la prépondérance de la composante congestion, les coûts marginaux externes liés aux différentes zones géographiques, types de route et périodes de déplacement divergent sensiblement. Lorsque nous comparons, pour 2015, les coûts marginaux externes du transport avec les taxes prélevées, pour chacune des zones géographiques, types de route et périodes de déplacement, il apparaît que ces coûts sont rarement internalisés dans les zones sensibles de congestion. Aux heures de pointe, les taxes sur les voitures particulières internalisent les coûts externes uniquement en dehors des zones de congestion. Étant donné que les coûts de congestion augmentent à l’horizon 2040, le degré d’internalisation continue de baisser. Cette internalisation est encore plus faible pour les camions. Le prélèvement kilométrique dû sur les routes à péage, qui a été introduit en 2016, internalise les coûts externes uniquement en dehors des zones sensibles de congestion et aux heures creuses.
Documents associés
Données à consulter
Thématiques
Transport > Perspectives de la demande de transport à long terme
JEL
Microéconomie > Bien-être économique > Externalités [D62]
Economie publique > Fiscalité, subventions et revenus > Externalités; effets de redistribution [H23]
Mots clés
None